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Et à peine 3 ans après la tragédie de Moby Prince, une autre “nuit” mystérieuse et infâme est descendue pour anéantir des vies humaines. Seulement 2 mais, cette fois, directement avec une cruauté et une férocité impitoyables. Cet autre malheur avait un lien incroyable avec le précédent, mais jamais officiellement confirmé et prouvé.
Et, comme alors, les vrais coupables n’ont pas été retrouvés et donc les proches des victimes n’ont pas été rendus justice. Et, inévitablement, il y avait encore une main de l’OTAN. Mais plus qu’une main cette fois, c’était quelque chose de diaboliquement manifeste. Malgré tout, ils vécurent heureux pour toujours, les avocats des fils de Satan.
15 mars 1994 : Ilaria Alpi, avec l’opérateur Miran Hrovatin, interviewe le sultan Abdullahi Mussa Bogor à Bosaso, dans le nord de la Somalie.
Transcription que j’ai déduite de la vidéo sur le Web (les parties les plus importantes à mon avis) et en tout cas également sur le site officiel du Parlement italien, dans les archives numériques de la COMMISSION PARLEMENTAIRE D’ENQUÊTE SUR LA MORT D’ILARIA ALPI ET MIRAN HROVATIN.
La vidéo a commencé avec le sultan parlant.
Son italien était assez clair et distinct. L’homme a commencé à parler avec sa tête appuyée sur sa main gauche.
Bogor et Alpi étaient assis l’un en face de l’autre à une table en noyer poli. Miran a filmé l’interviewée de face, tandis que la collègue était vue de dos avec le micro à la main.
La femme avait les cheveux blonds attachés avec un élastique et portait une chemise lilas foncé aux manches retroussées. L’homme devant elle portait une chemise blanche à manches courtes, qui se détachait de sa peau noire, ainsi que de sa barbe et de ses cheveux majoritairement blancs.
La pièce était très lumineuse avec des murs bleus et une fenêtre, derrière l’homme, en bois perforé peint en blanc, typique islamique.
BOGOR
Non, les Italiens ont occupé ici et arrêté mon grand-père… mon arrière-grand-père. Et… en 27 je crois, après 3 ans de guerre.
ALPI
Quel est donc le souvenir des Italiens ici ?
BOGOR
Et moi, eh bien, mémoire discrète !
ALPI
Même s’ils sont loin maintenant, ils sont à Mogadiscio, n’ont-ils rien fait pour cette région ?
BOGOR
Ils n’ont rien fait, je ne veux pas commenter, mais ils n’ont rien fait ou presque.
ALPI
Et pourquoi, d’autre part, après que le « Feu (?) » ait construit un hôpital, une route, à votre avis il n’y avait plus rien ?
BOGOR
Tels étaient les intérêts des dirigeants de l’époque, les nôtres et les vôtres.
L’homme parle à la femme en la regardant dans les yeux, sans aucun signe d’hésitation et à la fin de la phrase il lui adresse un sourire montrant des dents très blanches.
ALPI
Et qu’en est-il aujourd’hui ?
BOGOR
N’y a-t-il pas eu un gros scandale à ce sujet ?
ALPEI
Le scandale est toujours d’actualité…
La femme répondit d’un ton plaisant.
BOGOR
Est-ce qu’il se passe encore ? Je pensais que tu t’étais réconcilié.
Dit l’homme d’un air narquois.
ALPI
Nous sommes un peu somaliens aussi. Non, j’aimerais comprendre, que pensez-vous de l’intervention des Nations unies, ici, dans ce domaine, était-ce assez, n’était-ce pas assez ?
BOGOR
Nous n’avons pas vu les Nations Unies, nous avons vu des fonctionnaires des Nations Unies qui gagnent leur pain, restent ici et apportent de l’eau d’Israël, du Golfe persique et c’est tout !…
ALPI
Et les organisations non gouvernementales, en revanche, ont-elles fait quelque chose ?
BOGOR
Non, des organisations non gouvernementales : la première française et la seconde africaine.
ALPI
A votre avis, qu’est-ce qu’il faudrait, si vous pouviez demander… ?
BOGOR
Eh bien… nous avons répondu à cela, au moins mille fois.
ALPI
De quoi avez-vous besoin?
BOGOR
Nous avons besoin de tout, de tout, des médicaments, des réparations aux routes, à l’achèvement du petit port, construit par les Italiens. Et… pratiquement tout….
Le regard de l’homme devint très sérieux.
ALPI
À votre avis, pourquoi l’attention internationale s’est-elle focalisée sur Mogadiscio et a-t-elle oublié le reste de la Somalie, en particulier ces régions ?
BOGOR
Et… parce que les médias mondiaux ont besoin de choses brutales… des choses brutales se produisent à Mogadiscio. Nous, depuis l’effondrement des nations somaliennes, sommes, nous sommes en paix…
ALPI
Et la bataille contre les intégristes ?
BOGOR
Et ça n’a pas duré longtemps mais c’était violent…
ALPI
Qu’attendez-vous désormais de cette conférence de Nairobi ?
BOGOR
Espérons qu’ils arrivent à un accord ! Ce que j’espère !
ALPI
Ce que j’espère est bien, mais pensez-vous que c’est une réalité ou l’une des nombreuses réunions qui ont déjà eu lieu ?
BOGOR
… il y a un peu d’espoir …
ALPI
Quel avenir voyez-vous pour la Somalie : une confédération, une nation unitaire ? Quel genre d’État voudriez-vous pour la Somalie ?
BOGOR
… il faudrait une sorte de Fédération…
ALPI
Selon vous, qui devrait être à la tête de la Fédération ?
BOGOR
… qui est élu, selon une élection démocratique …
ALPI
Il devrait y avoir cette élection en 95, pensez-vous… ?
BOGOR
… le 27 mars ’95.
ALPI
Écoute, je change complètement de sujet. Ils parlent de ce scandale, de ce propriétaire somalien au passeport italien, il s’appelle Mugne, qui aurait pris ces navires, qui appartenaient à l’État et les aurait utilisés pour son usage privé…
L’homme reposa à nouveau sa tête sur sa main gauche et Ilaria sur sa droite, attendant une réponse.
L’air devenait lourd.
BOGOR
Il? Lui seul ?
ALPI
Lui avec d’autres personnes, je vous demande de m’expliquer ce qui s’est passé…
BOGOR
Eh bien, pendant l’effondrement, il était responsable de cette flotte, un international appelé Shifco et il était l’administrateur. Et quand l’effondrement est arrivé, il a largué tous les équipages somaliens en Tanzanie et s’est enfui avec les navires en Italie. Une partie de cette propriété appartenait à une société italienne. C’est un club qui a été en collision avec Mugne parce que Mugne n’est rien et n’est toujours rien. C’est la Compagnie qui manœuvre… tout.
ALPI
Connaissez-vous le nom de l’entreprise ?
BOGOR
Le nom? Et tu le connais ?
L’homme dit d’un ton plaisant, en souriant, en pointant sa main gauche vers elle comme pour dire : allez, tu le connais, dis-lui…
ALPI
Pas moi…
BOGOR
Pourtant il le trouve…
ALPI
Si vous me donnez un coup de main, je peux le trouver…
répondit Ilaria sur un ton plaisant.
BOGOR
Elle doit faire des recherches… elle doit gagner son pain…
Et en arrière-plan, ils pouvaient entendre les rires contenus de certaines personnes non cadrées par la caméra, dont probablement celui de Miran Hrovatin.
BOGOR
Euh je peux pas…
ALPI
Ces navires sont-ils en Italie maintenant ?
BOGOR
La plupart du temps, ils sont dans nos mers.
L’entretien s’est ensuite tourné vers la fin dans une histoire enchevêtrée de navires enlevés et évadés et le film s’est terminé avec le regard de Bogor très sérieux et presque assombri.
D’UN EXTRAIT DU « RAPPORT MINORITAIRE » FAITE PAR
COMMISSION PARLEMENTAIRE D’ENQUETE SUR LA MORT D’ILARIA ALPI ET MIRAN HROVATIN :
– Le Front Démocratique du Salut, la position du “sultan”, les relations avec Mugne et la question africaine 70 –
En 1994, le Front démocratique du salut de la Somalie peut être défini comme une organisation “politico-militaire” née comme une opposition au gouvernement de Siad Barre. En 1994, son président (président) est le général Mohamed Abshir, soutenu par le sous-clan Garoe. Le numéro deux est le colonel Abdullahi Yusuf. Leur représentant à Bosaso est le général Alì Ismail Mohamed. Ce leadership était fortement contesté par les clans de la région de Bari, dont Bosaso est la capitale, par son gouverneur, Ibrahim Omar Musse et par le soi-disant sultan, dit roi. Yusuf Bari Bari, chef du SSDF en Italie à l’époque, précise que la personne interrogée par Ilaria Alpi, un magistrat connu sous le nom de King, n’est pas en réalité le vrai Bogor, sultan, de Bosaso. En fait, la fonction reviendrait à son frère aîné. Le SSDF est l’autorité politique de Bosaso dans la période 1993-94 mais en décembre 93, à l’approche des élections régionales et départementales (début mars 1994), une bataille s’engage pour l’affirmation du leadership entre différentes factions ; le soi-disant “sultan” était placé à la tête de l’administration de Migiurtinia, qui faisait appel aux miliciens de la région, qui constituaient un premier embryon de police, mais qui se référaient toujours au Front. Giorgio Cancelliere, qui en 1994 a coopéré avec Africa 70, a dressé un tableau de la situation à Bosaso, qu’il semble significatif de rapporter. En 1993, le Bureau du ministère des Affaires étrangères Urgence de la DGCS, a demandé à 7 ONG italiennes d’identifier les zones et les interventions à mener en faveur de la population somalienne suite à la guerre civile. Les interventions doivent porter principalement sur la réhabilitation et la restauration des services de base, tels que les installations sanitaires et vétérinaires, les puits, les écoles. L’ONG Africa 70 a identifié son intervention dans la zone de Bosaso. Lors de la préparation du projet, elle a été contactée par Yusuf Mohamed Ismail, dit Bari Bari, représentant en Italie du Front démocratique du salut de la Somalie (SSDF), qui a participé au projet en tant que grand connaisseur de la région et des contacts locaux, nécessaires pour activer l’intervention d’Africa 70 à Bosaso.
Yusuf a été engagé dès le début des activités à Bosaso, qui se sont déroulées avec une mission en mai 1993 pour préparer la logistique d’appui et avoir les premiers contacts avec les autorités locales, majoritairement composées de « anciens », anciens de la communauté. Le démarrage du projet a eu lieu en août 1993 avec l’arrivée à Bosaso du Dr. Fregonara, directeur du projet Africa 70, pour démarrer les activités. Yusuf Bari Bari a exercé une activité de liaison entre Africa 70 et les réalités du territoire, il vivait dans le même local loué par Africa 70 à Bosaso au « compound » du Dr Kamal, situé au centre de Bosaso. Depuis le début du mois de décembre 1993, la situation dans la zone de Bosaso s’est progressivement aggravée, parallèlement à un fort affrontement au sein du SSDF en raison de l’approche des élections de district et régionales sanctionnées par le Congrès d’Addis-Abeba. Comme mentionné précédemment, le leadership du général Mohamed Abshir était fortement contesté par les clans de la région de Bari, dont Bosaso est la capitale. En particulier, la protestation est venue des clans Osman Mohamud, résidant dans la région de Gardo, Afun et Bender Beyla (côte nord-ouest) et de son clan Ali Saleban, résidant dans la région de kandala (côte nord-ouest). A Bosaso même, le gouverneur Ibrahim Omar Musse et le sultan Bogor Abdullahi (roi) se sont ouvertement opposés à la direction du SSDF, faiblement représentée au ville par le général Ali Ismail Mohamed, du même clan que le colonel Abdullahi Yusuf. Les premières escarmouches d’un conflit de leadership ont eu lieu en décembre 1993 avec l’arrivée des secours du sénateur Bersani dans le port de Bosaso. Le navire, qui transportait les vivres et arriva le 27 novembre 1993, provoqua immédiatement une grande confusion : le matériel ne fut déchargé qu’au bout de deux jours et distribué dans les entrepôts de Bosaso seulement le 8 décembre 1993 suite aux conflits entre la direction de la SSDF et la communauté de Bosaso sur la destination de l’aide alimentaire. Africa 70 et LVIA, deux ONG italiennes, rencontrèrent de telles difficultés que, pour des raisons de sécurité, une partie du personnel quitta Bosaso pour Gibouti à la mi-décembre 1993. Dans ce climat, le 29 décembre 1993, le colonel Ali Ismail Mohamed ordonna à Africa 70 de quitter Bosaso car elle était accusée de soutenir la pêche clandestine que certains navires menaient au large de Bosaso, y compris des navires italiens. À ce stade, le Front SSDF s’est scindé en deux, le général Mohamed Abshir étant en complet désaccord avec la décision du colonel Ismail.
L’affaire porte notamment sur un accord signé entre la SSDF et la Federpesca italienne pour la pêche dans les eaux de la région de Bari, accord mené par Yusuf Mohamed Ismail, dit Bari Bari, au nom de la direction de la SSDF ( Gén Abshir et Col Yusuf).
L’accord a été stipulé sur la base de la loi sur l’exploitation marine (ONU, Montato Bay, Jamaïque 1982) et sur la base de la Convention de Lomé. Les représentants de Bosaso n’avaient pas été informés de cet accord et ils s’estimaient injustement prématurés. Dans une lettre adressée à Africa 70 en date du 8 janvier 1994, Yusuf a reconnu avoir été le principal interlocuteur de la Federpesca italienne pour parvenir à l’accord de pêche, confirmé par le général Mohamed Abshir, alors président du SSD F441. Les autorités de Bosaso en ont donc profité pour impliquer Africa 70 qui avait été soutenu par Bari Bari dans l’ouverture de l’intervention à Bosaso. La demande d’expulsion a cependant été immédiatement suspendue par les auteurs de la lettre eux-mêmes, mais un fort conflit s’est déclenché au sein de la communauté de Bosaso, à propos des droits de pêche et de la direction du SSDF. Dans ce climat politique très houleux, le général Ismail, le gouverneur de Bosaso et les sages ont de nouveau impliqué Africa 70, en tant que seule ONG de coopération présente dans la zone pour racheter une polémique, qui a déterminé, le 19 janvier 1994, la lettre d’expulsion d’Afrique. 70. donner au staff international jusqu’au 5 mars 1994 pour achever les interventions en cours. Dans la lettre susmentionnée, aucune autre mention n’a été faite de la problème de pêche mais les accusations portaient sur un mécontentement générique vis-à-vis des activités d’Africa 70 à Bosaso. En réalité, il s’agissait d’une tentative de trouver un compromis avec les parties signataires du premier arrêté d’expulsion, ne rompant ainsi pas des équilibres internes très délicats, mais en même temps lançant un message clair à la direction du SSDF qui à ce moment soutenait la présence Fin janvier 1994, dans un climat incandescent de discussions internes, de ressentiment face à l’accord de pêche signé par la direction du SSDF, de la poursuite de la pêche illégale dans le golfe d’Aden (en 1993 3 navires pakistanais et un coréen sont capturés par les milices du SSDF), suite à une épidémie de choléra à Bosaso qui éclate fin janvier 94, Africa 70 est déterminé à quitter Bosaso. Le 28 janvier 1994, l’ambassadeur d’Italie à Somalia Scialoia accompagné de deux fonctionnaires de l’ambassade d’Italie à Mogadiscio, s’est rendu à Bosaso et a rencontré les autorités pour protester contre le traitement infligé à Africa 70. La visite était accompagnée du représentant de i ONUSOM à Bosaso, Darko Silovic. Pendant cette période, des journalistes étrangers sont également intervenus sur la question.
Entre-temps, Africa 70 avait demandé à Yusuf Bari Bari de quitter l’enceinte pour régler la situation autour du staff italien. Bari Bari, qui, après les événements de fin décembre 1993, avait confirmé sa participation à l’accord avec Federpesca Italiana, par lettre du 8 janvier 1994, a quitté l’ONG. Le 22 février 1994, la plupart du personnel italien a quitté Bosaso retourner à Djibouti au siège de COOPI (Coopération Internationale, ONG de Milan) : le 26 février 1994 l’évacuation est achevée et seul le logisticien somalien Muktar reste sur le site de Bosaso. Entendu par la Commission, Yusuf Bari Bari a rappelé à la fois la question qui s’est posée suite à l’arrivée au port des vivres de la coopération italienne (Dans ce cas il y a eu un malentendu car quelqu’un avait dit qu’ils n’étaient que pour certaines régions et pas pour d’autres) et la question qui s’est posée lorsqu’il y avait “‘issue des licences de pêche» avec l’accord signé avec Federpesca. Yusuf rappelle que les accusations portées contre Africa 70 portaient sur la question du braconnage, « d’espionnage je dirais non, du moins à ma connaissance. À propos de la pêche, précisément en ce qui concerne la première période au cours de laquelle nous avions délivré les licences, oui, car ils pensaient qu’en raison de ma présence dans l’enceinte, ils avaient aussi quelque chose à voir avec cela.
Du côté du front, cela était perçu comme un fait politique, étant donné que, de plus, nous étions dans une période de transition, dans laquelle deux leaderships émergeaient en nous en concurrence pour la direction du front : le général Abshir et le colonel Abdullah Yusuf. “
Yusuf a confirmé la pertinence politique de l’accord signé.
La Commission a tenté d’approfondir les relations entre le sultan de Bosaso, Eng. Mugne et le Front, mais de ce point de vue Yusuf s’est retranché dans des attitudes de fermeture. Lorsque le président lui a demandé, savez-vous que le sultan de Bosaso a également demandé des redevances au Shifco de Mugne ? S’il ne sait pas, on lui dira”, Yusuf a répondu : “Regardez, si vous voulez tout savoir, au niveau national, selon qui l’a rendu politiquement commode, Mugne a accordé… Je ne sais pas s’il faut les appeler redevances ou autrement ” Poursuivant des questions, Yusuf a fait valoir que le sultan de Bosaso visait à prendre la direction du Front.
A l’objection du président “il se trouve que Mugne veut dire Shifco, que Shifco veut dire bateaux de pêche et que bateaux de pêche veut dire SSDF et des accords avec la société Meridionalpesca de Bari et avec la Federpesca italienne”, Yusuf a répondu : “Je peux vous dire que Mugne ne il n’était pas du tout satisfait de l’accord conclu entre SSDF et Meridionalpesca.
Je sais du fait que j’avais reçu des rapports très forts et précis, qu’il y avait aussi la question de la rémunération du « contrôleur » : je ne me souviens plus comment ce chiffre s’appelle techniquement ; il s’agissait d’une personne à bord qui vérifiait effectivement que la quantité de la prise était celle prévue ». Avec le départ d’Africa 70 à Bosaso, aucune agence de coopération internationale n’a subsisté. Seuls l’ONUSOM et l’UNICEF sont restés. La situation, déjà tendue, s’est aggravée avec le début du retrait de l’ONUSOM de Somalie, qui a entraîné le mouvement de nombreux gangs armés de Mogadiscio, dont certaines remontent au nord de la Somalie. Africa 70 avait déjà quitté Bosaso lorsque, le 26 février 1994, le sultan de Bosaso, au nom des anciens de la ville, a envoyé une lettre à l’ONG dans laquelle il déclarait que la communauté avait décidé d’annuler l’ordre d’évacuation, conseillant de retourner à Bosaso après le 5 mars 1994, date à laquelle devaient se tenir les élections de district et régionales. Cependant, jusqu’à la mi-mars, le personnel de l’ONG Africa 70 est resté à Djibouti, en attendant de pouvoir réorganiser le retour au siège.
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